TERRE à CIEL Poésie d'aujourd'hui
Terre à ciel des poètes - Daniel Biga
| Sur Daniel Biga |
| Présentation |
| Extrait de Stations du chemin |
| Extrait de Né nu |
| Extraits de Histoire de l'air |
| Extraits de le poète ne cotise pas à la sécurité sociale |
| Sur internet |
| Bibliographie |
| Les fiches des poètes |
On ne reste jamais longtemps devant soi, pour autant qu'on y parvienne Antoine Emaz - Lichen, lichen |
| Présentation |
|
Daniel Biga est né en 1940
à Nice. Il vit actuellement à Nantes où il
est directeur de la maison
de la poésie.
|
| Daniel Biga- extraits de Stations du chemin |
Fouillant ton sous-sol parfois tu trouves dans la poussière archéologique quelques os petits... Le sourire d'une fillette comme une bombe t'éclate en vingt brisures Issues de nulle bouche sa voix crie comme une lame à raser "papa ! papa ! " Blond d'ange fin sourire minces taillades Précieux débris identifiable par nul autre Inestimable pour toi seul Sur tes terres de mémoire tu t'écroules bavant larmeux mouillant la sécheresse tes antiques mordant la poussière à mains serrées bras le coeur corps ouvert pleine gueule Allégé tu ressors de la caverne dans Stations du chemin - Poésie 1983-1987 - éditions le dé bleu - page 43 FOUILLES |
| Daniel Biga - extrait de Né nu |
|
né nu vécu vêtu truqué à peine vivant si peu
chair épanouie démasqués égaux sans mensonge né nu dans Né nu, le Cherche midi éditeur, page 7 |
| Daniel Biga - extraits de Histoire de l'air |
La seule vierge à jamais assise devant moi
et moi devant elle c’est la page à jamais recommencée
Cette matrice assoiffée Ces labours fertiles à planter
Cette terre où le vertige d’amour me saisit où
l’esprit tremble où les fibres de mon être se
déploient et caressent le corps de page Où le meilleur
de mon être peut se découvrir |
| Daniel Biga - extrait de le poète ne cotise pas à la sécurité sociale (anthologie) |
| LEOPARDI Moi poète français du XXème siècle et demi de race ouvrière prenant le Flyveflisken à 7 heures un matin d'hiver de Köbenhavn pour m'encourager je me récitais ces vers Passero solitario alla campagna Cantando vaï finché non more il giorno ; Ed erra l'armonia per questa valle... Canti et cosi trapassi Dell'anno et di tua vita il più bel fiore... de l'aristocratique Leopardi poète italien du XIXème en fleur ayant vécu souffert et étant mort à Recanati un si petit village des Marches et la mer l'Oresund en Baltique charriait des glaces 1ère édition : Oiseaux mohicans, auto-édition 1966, puis ed. St Germain des Prés 1969, puis le Cherche Midi,1984. |
| Daniel Biga sur internet |
|
| Bibliographie |
|
