Ce que j’aime dans les recueils
de poésie, ceux que je choisis ou ceux qui me parviennent, c’est
la diversité des voix, des écritures, des thèmes.
Avec cette nouvelle édition de Hep ! Lectures fraîches
! il y a de quoi trouver son bonheur, avec des livres de Françoise
Ascal, Armand Dupuy, Jeanne Benameur, Yvon Le Men, Dominique Sampiero,
Régis Belloeil, Jean Le Boël, Christian Garaud, Lydia Padellec,
Dominique Chipot, Yves Humann, Pascal Commère, Antoine Emaz,
et l’anthologie Momento Nudo.
Françoise
Ascal a publié Lignées
aux éditions Aencrage
& co, avec de très beaux dessins de Gérard
Titus-Carmel. Françoise Ascal pose la question des origines et
remonte jusqu'à ses ancêtres les plus anciens, les comparant
à un rêve minéral.
Elle souligne que nous venons tous de quelqu’un : «
Je ne dois ma survie qu’à l’art consommé d’une
ancêtre bienveillante. » Sans oublier que, parfois,
nous pouvons être coupés de nos racines «
l’Est que je ne saurais rejoindre ». C’est
aussi un hommage aux femmes par qui les naissances viennent, avec les
eaux. Dans la terre, autant que dans l’herbe, les plantes, les
pierres, les prairies, Françoise Ascal creuse. «
Forer. Forer dans le noir. Descendre dans les profondeurs. »
Ce qu’exprime si bien Françoise Ascal c’est que nos
ancêtres vivent et continuent de grandir en nous.
Une prairie croît dans mon bassin. Une prairie
écarte mes os, pousse le plancher pelvien. J’ai le ventre
plein. Dents de lion, centaurées, trèfles pourpres. Au
centre des racines, les souvenirs étouffent. Lentement meurent,
se fossilisent. Inutile d’appeler à l’aide. La faucille
veille. Quand ce n’est pas quelque faux longuement aiguisée
sur la pierre. Ce qui vient d’ailleurs, ce qui veut naître
à l’air libre, est condamné. Condamné à
rejoindre le bleu perdu. Le bleu qui se défait à l’instant
d’apparaître, lacéré par des geais criards.
Aencrage
& Co a également publié Mieux
Taire d’Armand Dupuy, accompagné
de gravures de Jean-Michel Marchetti. C’est un livre qui n’était
pas destiné à être un livre mais une somme de petits
livres, fruits de collaborations entre Armand Dupuy et différents
artistes, peintres et poètes ayant donné naissance à
des livres manuscrits et peints en très peu d’exemplaires.
Les textes ont été rassemblés ici en plusieurs
parties.
Il y a dans Mieux Taire, «une
langue absentée » car on peut imaginer le poète
qui chaque jour écrit pour aller à la rencontre de ce
silence de la langue. Cette langue qui se construit en allers-retours
sur elle-même et recommence sans cesse avec les mêmes questionnements,
les mêmes silences dans la tête.
« ce qu’on cherche s’en
va dans le mot tasse »
« ça bute et recommence »
Puis il y a ces paysages de ciel, d’herbe mêlés à
ce que l’on a au-dedans, tout ce qui passe par l’œil.
Car ce dernier, comme la langue, le silence et la tête, occupe
une place importante dans la poésie d’Armand Dupuy.
« le jour s’avance sur ce qui
pèse sans voix ni couleurs »
« les premières neiges figent la pensée qui n’est
plus qu’un œil »
« le ciel est tombé noir et j’attends par les yeux
»
Mieux taire s’achève avec «
si langue effeuille » avec toujours cette idée
que la langue ne parvient pas à toucher complètement le
silence de la langue.
Si langue effeuille et trouve son rien, trouve
l’os évidé sous l’oiseau, la tête sous
la tête et
moins de bruit, je veux. Là, dans le matin loin,
pousser mon temps, retrouver la cour, la route
de neige fondue. Faire les corvées puis laisser
pour chaque chose ma bouche où se taire.

J’ai lu trois livres des éditions Bruno
Doucey de la collection Embrasures. J’aime beaucoup
cette collection. Petits formats, petits prix pour de grands textes.
Pour commencer, un livre paru en juillet 2012 Il
y a un fleuve de Jeanne Benameur.
Appréciant ses romans, je n’ai pu qu’aimer ce long
texte aux accents de conte. Jeanne Benameur raconte la longue marche
d’un homme le long d’un fleuve. Plus que d’un homme,
ce serait de l’humanité tout entière dont il s’agit
dans ce poème et surtout un questionnement sur le cours de la
vie, de la naissance et de tout ce qui se déroule jusqu’à
la mort. L’homme marche, sûrement depuis les origines, et
grandit avec le fleuve, comme porté par l’eau. Il y a quelque
chose de profond qui nous interroge.
Tant de silence dans sa bouche.
Les paroles parties depuis si longtemps.
Maintenant il se rappelle les paroles des morts.
Alors il sait qu’il est vivant.
Sous le fleuve la mort et la naissance se tiennent
par l’épaule.
Toute sa vie comme l’eau
étroite
entre elles.
Il est devant la mare d’eau de boue.
Si petite.
Et lui si petit dans le monde.
Sous
le plafond des phrases d’Yvon Le
Men, a été écrit après le séisme
de janvier 2010 à Haïti. Il apprend alors que son ami, le
poète haïtien Bonel Auguste est sain et sauf et lui écrit
" je t’attends chez moi dans mon pays de pluie et d’arc-en-ciel
". Ce sont des poèmes de voyage. Yvon Le Men rend compte,
avec beaucoup d’humanité, de la réalité de
ce pays sur fond de pauvreté, de guerre civile et de famine.
Il évoque aussi le décor laissé par le séisme.
« la climatisation est en panne comme
est en panne le pays »
« les maisons / autour de sa maison / sont suspendues entre hier
et demain »
Certains poèmes sont dans l’esprit du haïku, de celui
qui observe, s’étonne de situations qui lui paraissent
insolites dans ce pays loin du sien.
« Bonel me raconte son pays. / C’est
d’ici / me dit-il / que je regarde la vie »
La poussière
à la place
du ciel
des trous
à la place
de la terre
secoués par les chaos de la route
et de leurs vies
entre ciel et terre
ils avancent
La
vie est chaude de Dominique Sampiero,
recueil de nuit et de mort où rien n’est vraiment sombre
même si pourtant « on ne sait
rien dire de la mort. On en parle à voix basse. Le moins possible.
On y pense en secret ». Il y a deux ensembles qui
se répondent dans ce recueil. Un ensemble sur la mort et le deuil
en prose, puis un autre sur la nuit, formé par une série
de petits poèmes commençant tous par le mot « nuit
». Les mots sont posés et sont percutants de vérité.
A propos de la nuit, Dominique Sampiero propose des variations sur ce
qu’elle évoque. Ce qui en elle nous fait peur et ce qu’elle
a de douceur et de lumière.
« Nuit est une porte / mal
fermée / dans un tunnel »
« Nuit fait le mort / mieux que le mort »
« Nuit est / la première salive / des étoiles »
Dans les passages en prose sur
la mort, Dominique Sampiero évoque la relation du mourant et
de celui qui l’accompagne « celui
qui guette devient la mère de celui qui meurt » avec
cette image de mort et de renaissance, ces deux extrémités
de la vie où la présence de l’autre est essentielle
pour voir la lumière. Les peurs, les espoirs de celui qui part
et de celui qui reste sont essentiels dans ce livre. «
celui qui guette s’affole de ne pas donner le bon regard ».
Vient ensuite le temps du deuil « Fermer
les yeux du mort ne tourne pas la page ». Un livre
essentiel pour qui sait la mort, pour qui l’accompagne et pour
qui continue de se souvenir.
Dans un dernier rameau de soupir, tombé
de la bouche comme un pétale du vase, quelque chose ou quelqu’un
s’éloigne dont on ne sait rien, agitant dans l’air
un tourbillon de silence qui soulève le vide et la lumière
dans la chambre, sans un bruit. Celui qui meurt rejoint tous les savoirs.
Et plus encore. De l’être à profusion caché
sous ses paupières lui ôte toute envie d’ouvrir les
yeux à nouveau.
De
Pascal Commère, il faut absolument lire Des
laines qui éclairent paru aux éditions
Obsidiane & Le temps qu’il fait en 2012. Et pourquoi
me direz-vous ? Il s’agit là d’une anthologie regroupant
trente ans de poésie, 1978 / 2009. Trente ans où l’on
peut suivre le cheminement du poète. Ecriture proche de l’homme
et de la ruralité. Ecriture de la vie et de ceux qui travaillent
la terre. Ecriture pour les bêtes aussi, troupeaux, vaches, chevaux.
Anthologie conséquente, de presque 400 pages mais qui se lit
avec un vrai bonheur et pour la beauté de la langue de Pascal
Commère.
TROUPEAUX
Appel des bêtes la nuit tombante, les unes
dans les autres – et, comme les comptant,
une tête dépasse (l’oignon mouillé des yeux).
Les unes contre les autres, et un peu plus
pour se connaître. Le souffle de la terre qui monte.
Les bêtes se serrant, l’une ou l’autre – laquelle
poussée de l’herbe ou la dernière, dans la nuit
rase
à peine, chaque soir qui bouge – brume
dans les lointains. Nos yeux, un instant
- la lampe des troupeaux.
(extrait de Lointaine approche des troupeaux à
vélo vers le soir)
Patrice
Maltaverne a créé les
éditions Le citron gare. Livres, petit format, associant
un poète et un artiste peintre. Poésie
incomplètes de Régis Belloeil
avec des illustrations de Mathilde Lartige, est un livre dans lequel
l’auteur s’interroge sur la place de l’homme dans
la société, les laissés pour compte, la valeur
du travail, le système sociétal dans lequel les différences
se creusent, sur fond de misère, de prostitution, d'alcool et
de drogue. « Le monde est blessure »,
« Vivre le moins possible / Pour souffrir
le moins possible » Ce n’est pas une poésie
de tout repos, ce serait plutôt une poésie de révolte
avec mal amour et mal être. «
En colère contre le jour / Et contre tous les autres jours. »
Poésie d’espoir aussi car parfois s’immiscent de
minces rais de lumière. « Le
bonheur est enterré trop profond mais, un ray de lumière
noire me guide follement vers l’origine du sens ».
On lit pourtant ce recueil avec beaucoup d’intérêt
pour tout ce qu’il apporte de questionnements à propos
de notre société actuelle.
Juste être heureux même
si c’est
Pour peu de temps
Seulement comment faire ?
Déjà essayé,
tu sais
Mais difficile d’apprendre
A être heureux
Dans les flammes
Seul importe de ne pas laisser périr
Ses rêves d’enfant
Jean Le Boël rend un hommage à
nos pères, nos mères, à ceux qui ont travaillé
la terre mais surtout à la vie avec son dernier recueil Là
où leur chair s’est usée paru
aux éditions Henry.
La parole du poète fait renaître «
la rumeur des hommes », ce «
flot des voix qui vont et disparaissent », «
ces cris qu’on tait et soupirs qu’on classe ».
L’idée de fraternité, de pardon est très
présente dans les poèmes de Jean Le Boël. C’est
une poésie chargée d’humanité «
je chante l’homme », «
écoute le patient bruissement des hommes ».
Poésie qui dit la vie, cette vie dure où on travaille
dur, où l’on se réveille avec le chant du coq, cette
vie qui nous vieillit et qui est pourtant pleine d’amour et de
désirs, cette vie où tous les hommes sont unis dans une
même fraternité, une même chanson, une même
ombre qui les veille car « toute vie
est dérisoire si elle ne se donne ».
cette tendresse qui vient aux arbres
au printemps feuillages qui se nimbent
au gris de l’averse sous la caresse
abrupte des soleils rasants
ce flux de sang aux joues des jeunes gens
l’onde qui nie le temps
au sourire des vieillards
ces traces sur le sable avant l’envol
dont nous déchiffrons l’appel
qui en voit la beauté
sinon nous
Christian Garaud a publié La
cigale bien attachée (plus ou moins) aux
éditions La Porte.
Trente ans d’amour dans trois petits livrets. Poèmes de
l’amour au quotidien, amour qui traverse le temps, entre émoi,
« tsunami », réconciliations et ce qu’il en
reste quand le temps a passé et que les enfants ont grandi c’est
que l’on a toujours envie d’aimer et de l’écrire.
« nos corps gardent / la trace et le
secret /de notre attachement »
15
pour être prêt
avant que tu descendes
j’écris le matin
tâche ménagère
comme préparer le café
et les mots
se détachant de la page
te serrent contre le poème.
Lydia
Padellec a publié en 2011 La
maison morcelée aux éditions
Le bruit des autres. Par petits fragments, petites phrases,
un rythme morcelé comme le serait cette maison de la grand-mère,
de l’enfance, où tous les souvenirs refont surface morceaux
après morceaux. Le livre est divisé en trois parties.
La première, la plus agréable, le rez-de-chaussée,
où il est surtout question de tous ces petits souvenirs de vacances,
cela avec le regard de l’enfant. La deuxième partie se
déroule à l’étage, avec une tension qui monte,
l’enfant qui n’est plus un enfant et la présence
de l’aïeule qui s’efface. La dernière partie
est celle de la dernière visite. Dans les deux premières
parties, il n’était question que de fragments, des concentrés
d’émotions et de souvenirs, tous avec une chute, un peu
à la manière des haïkus que Lydia Padellec aime écrire.
Cette dernière visite abandonne ce rythme et tend vers la prose
avec des passages en italique, une dernière visite, pièce
après pièce, raviver les souvenirs et se rendre compte
de l’absence.
Des voix s’égrènent le long du
couloir. Pourtant les murs n’ont pas
d’oreilles. Seulement des gravures
couleur sépia. Un arbre au milieu d’un
champ rêve d’oiseaux. Sur une autre,
un bateau s’éloigne d’un port. Des
femmes au lavoir ont perdu leur
sourire. Une mouche s’entête à entrer
dans l’image.
Toujours
de Lydia Padellec, Sur
les lèvres rouges des Saisons paru en 2012 aux
éditions
de l’Amandier. Petit régal de recueil, rassemblant
trois formes poétiques japonaises : haïku, tanka et haïbun,
avec définitions à la fin du recueil pour qui ne connaît
pas ces formes d’écriture. Lydia Padellec puise au cœur
de l’instant et des émotions, avec finesse, humour parfois
et on sent encore ici l’attention qu’elle porte à
l’enfance. Le recueil est construit en plusieurs parties, chacune
représentant une saison.
Ce matin d’hiver
En tirant les rideaux
Surprise par les flocons
Un sourire de petite fille
Sur mes lèvres de femme
**
Déclin du soleil
se faufile entre les fleurs
l’ombre d’un chat noir
Avec
Le trou de la chaussette
paru aux éditions
Pippa, Dominique Chipot
nous emmène au cœur des sensations les plus infimes de notre
quotidien et du temps qui passe. Ce recueil de haïkus contient
également les photographies qui ont pu les inspirer, comme un
prunus en fleur devant un panneau de chantier, une pile de vieilles
valises, des gouttes de pluie, des fleurs, etc. La photographie, tout
comme le haïku, sont forcément liés, ils sont chacun
la saisie d’un instant, du détail insolite, d’une
émotion que l’on peut rencontrer chaque jour. Le poète
nous amène ici dans différents endroits et avec lui on
peut : regarder des travaux, assister à l’élagage
des arbres, se promener sur une plage, passer sous la pluie, écouter
des oiseaux ou encore être en pleine période des présidentielles
ou auprès des centrales nucléaires.
Outre ce recueil, Dominique Chipot s’active depuis
une dizaine d’année en faveur du haïku grâce
à la lettre Ploc, la lettre du haïku qui est un rendez-vous
trimestriel où l’ont peut lire des haïkus dans d’autres
langues mais aussi d'être informé de toutes les manifestations
autour du haïku en France, participer à des concours, etc.
http://www.100pour100haiku.fr/ploc.html
prêt à décoller
dans l’herbe en bout de piste
accourt un lapin
élagage –
l’escargot sur la branche
tombe avec la branche
Le dernier pré#carré,
les vacances au bord de la mer,
texte d’Yves Humann et peinture en couverture
d’Aline Frienck-Coton, de bleu, de vagues et d’algues. Livre
d’interrogations écrit entre Telendos (Grèce) et
Oléron au cours d’un même été. L’intime
mêlé au ciel et à la mer. «
ma placidité le ciel une machine de rêverie / qui creuse
l’abîme intérieur je compare ».
Nostalgie et tristesse mêlées. Se laisser prendre au jeu
de la mer, y noyer ses pensées. Et «
cette furie de mots » que la mer apporte. Une rencontre
pour adoucir le poids des jours.
on se dit alors qu’un poème serait le bienvenu
il sortirait de la mer comme
une sirène qui chante et je serais
charmé ou bien dépossédé ravi
J’ai suivi avec attention sur Poezibao
le feuilleton « Planches »
d’Antoine Emaz. Notes au quotidien. Quotidien
d’écrivain, de lecteur, de critique mais aussi quotidien
de l’homme, du jardin, du corps. Ces notes apportent des questions
fondamentales sur l’acte d’écrire, de lire, d’être
dans le monde aussi.
Dans le même goût, on peut trouver chez Publie.net «
Cuisine
», en version téléchargeable et en version papier.
Lecture : les silences. Leur poids est
le propre de la poésie et des notes. L’interruption, la
coupe sont des ruptures par rapport à la langue continue, normale,
usuelle et usagée. Là, on peut respirer. Même si
c’est l’angoisse qui est donnée à lire. Tenir
les silences, les pauses ; voire, à l’oral, les outrer.
Inversement, on peut proposer une sorte de continu de langue, une parole
qui se dévide sans arrêt, un soliloque de fou ; c’est
un peu ce qui se passe dans mes proses boueuses.
L’arbre
à paroles a publié en mars dernier une nouvelle
anthologie, Momento nudo, où 46 auteurs
donnent à lire des textes sur le temps. Belle diversité
de textes et il est intéressant de lire comment chacun s’est
approprié le thème. Entre les notes de Fred Griot, le
temps qui passe entre les générations, le temps qu’il
fait, être de son temps, le poids du temps, le quotidien, etc.
Tant de façons de l’aborder et c’est réussi
! Ont participé :
Aurélie Alessandroni, Hubert Antoine, Serge Basso
de March, Antonio Bertoli, Catherine Boudet, Valérie Canat de
Chizy, Moe Clark, Yves Collet, Maxime Coton, Laurent Demoulin, Louise
Desbrusses, Rio Di Maria, Rose-Marie François, Albane Gellé,
Fred Griot, Cécile Guivarch, Corinne Hoex, Véronique Janzyk,
Stéphane Lambert, Blanche Lavale, Pascal Leclercq, Pierre Le
Pillouër, Corinne Le Lepvrier, Phillippe Leuckx, Philippe Longchamp,
Kathleen Lor, Nicolas Marchal, Dominique Massaut, Emmanuelle Ménard,
Tom Nisse, Jean-Baptiste Pedini, Anne Penders & Isabelle Bats, Isabelle
Pinçon, Grégoire Polet, Christian Prigent, Nancy R Lange,
Benoît Reiss, Rossano Rossi, Lambert Shlechter, Pierre Schroven,
Timotéo Sergoï, Yves Tenret, Christiane Veschambre, Laurence
Vielle, Hubert Voignier, Ivan Wernisch.
J’aurai bien envie de parler d’autres livres que
j’ai lus ou que je viens de recevoir, mais c’est tout pour
aujourd’hui ! J’en laisse pour le prochain Hep ! Lectures
fraîches ! Je pense aux derniers livres de Michel Bourçon,
Corinne Le Lepvrier, Jean-Marc Flahaut, Roselyne Sibille, Sabine Huynh,
Ghislaine Leloup, Etienne Paulin, Pascal Commère, Andrea Moorhead,
Roland Nadaus…
Cécile Guivarch ~ avril
2013