Les éditions Contre-allées ont lancé en mai dernier
une nouvelle collection au nom doux et évocateur de Lampe de
poche.
Quatre plaquettes colorées et élégantes avec des
couvertures très inventives de Loïc Gaume, qui a eu la belle
idée d’illustrer les titres eux-mêmes. Mots qui s’animent,
se rejoignent, parcourent l’espace page, lettres en mouvement,
qui disent bien cette force de vie qu’est la poésie.
Nord Intérieur de Jasmine
Viguier par Cécile Glasman
Dans
Nord intérieur, Jasmine Viguier évoque les moments de
cœur sombre et froid, sensation de vide (qu’on est au fond
oui c’est ça à moitié mort), rêves
brisés et immense tristesse (tous ces rêves qu’on
a enfant / et après rien juste on va de dépressions en
dépressions).
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se recoudre à la terre
(avec neige) de Sophie g. Lucas par Cécile Glasman
La
neige scande le recueil de Sophie G.Lucas, se recoudre à la terre
(avec neige). Très juste et belle métaphore de nos prisons
intérieures, de ce poids qui nous accable, difficulté
à se mettre en mouvement, à s’alléger, dans
les situations les plus quotidiennes : prendre une photo de famille,
regarder le ciel depuis le perron de la maison, écouter les informations,
fumer une cigarette. Ce on, chacun de nous peut s’y reconnaître
: difficulté à vivre, pesanteur des gestes et des relations
: on sent le poids de / la neige sur le toit.
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La petite qu'ils disaient de Cécile Guivarch par Matthieu
Gosztola
La
poésie de Cécile Guivarch est en prise avec le plus ténu
du quotidien, se voulant attentive et accueillante quant à ce
qui constitue le plus infime des émotions, du ressenti, toujours
avec un souci aigu de la justesse. Ainsi, elle a pu donner toute leur
place aux réalités de la grossesse et de la maternité
éblouies, dans un précédent recueil, Te visite
le monde paru en 2009 aux éditions des Carnets du Dessert de
Lune.
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De loin en loin de Cécile
Glasman par Matthieu Gosztola
Il
est difficile de parler d’une écriture dont on se sent
infiniment proche, tant un compte-rendu ou une critique impliquent forcément,
supposément, une distanciation. Distanciation qui est seule à
même de pouvoir embrasser le livre tout à la fois dans
sa globalité et son détail, et d’en restituer la
pulsation secrète. Mais quand la pulsation des livres dont on
parle est pulsation du cœur, alors, on peut penser, à rebours
de tous les a priori, que c’est le contraire qui se produit.
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Cécile Glasman et Matthieu
Gosztola ~ juillet 2011