|
Mais il y a l'écumeur
des grands chemins, et le coureur des mers.
René Guy Cadou - les liens
du sang |
Présentation |

La poésie a toujours accompagné
sa vie, depuis ses premiers poème d’adolescent jusqu’à
ceux d’aujourd’hui. Publié
très tôt dans des revues littéraires, notamment
à la table ronde, la poésie a été la
trame de fond de toute sa vie. Après des études techniques,
puis d’économie, il a exercé des responsabilités
diverses dans des groupes internationaux. Sur le tard, il a entrepris
des études universitaires en Histoire des techniques (diplôme
de Dea). Il publie également dans des revues papier comme
Poésie-sur-Seine, Poésie/Première, le Centre
Froissart où il a été lauréat avec son
recueil « Loin du silence des étoiles »
|
Michel Ostertag-
|
À la surface du corps, vernis, policé,
rugosité gommée, veinules effacées, douceur
assurée, méandres redressés, volupté
au toucher, chaud et froid au contact, par endroit blancheur laiteuse
au regard, courbes régulières sous la paume, vibrations
légères à certaines heures, volutes parfumées
à d’autres, abandon de la pose, laisser-aller de l’esprit
et du corps, velours du langage, enivrement demandé…
Le corps d'une femme…
|
Michel
Ostertag - |
Je t’attendrai à l’ombre de tes mots d’amour
; à l’abri derrière chacun de tes gestes, chacune
de tes phrases, je me glisserai avec ton peigne dans ta chevelure,
avec le rouge sur tes lèvres, avec le fard sur tes joues,
j’envelopperai ton corps d’un vêtement qui sera
comme une étreinte mille fois plus accentuée et qui
te parlera de moi jusqu’au plus petit plis de ta peau ; je
dormirai avec toi et m’immiscerai dans chacun de tes rêves,
même les plus intimes ; à chaque minute, je serai en
toi et quand viendra l’heure où nous nous dirons notre
dernier je t’aime plus rien de toi me sera étranger.
|
Michel Ostertag
- |
Plénitude du néant ; apaisement des sens ; libération
des émotions ; plus rien ne compte que moi, que toi, ma respiration
se calme, le torrent rentre en son lit, je me sens renaître,
la vie a un goût sucré-salé, peu à peu,
je reprends possession de mon corps, je devine le jour sous la porte,
je tends l’oreille, mon chat saute du lit, tu t’étires
contre moi, la clarté solaire peut venir, je me sens prêt
pour un jour nouveau.
|
Michel
Ostertag - |
De la ligne droite à la ligne courbe,
je te dessine les yeux fermés,
au fusain ou à la pointe sèche,
je trace le profil de ton corps, de tes yeux, de ton visage.
La lumière déclinante, trait à trait,
se pose sur ton visage,
porte son ombre sur tes cheveux comme une caresse ; tu te laisses
bercer par la légèreté d’un sommeil d’après-midi.
Le crayon me tombe de la main,
je referme le grand cahier aux pages blanches, je m’allonge
près de toi et veux partager tes rêves secrets…
|
Michel Ostertag
sur internet |
salon de lecture de
Francopolis où vous trouverez également de nombreuses
chroniques et notes de lecture
anime sur le site écrits-vains
« La boîte à images » et « Les balades
parisiennes de l’Oncle Jérôme »
|
Bibliographie
|
|
|