TERRE à CIEL Poésie d'aujourd'hui

Affinités poétiques - Michel Ostertag

 

Sur Michel Ostertag
Présentation
Les ailes closes (extrait)
-incantation d'ambre neuf
ne suis mais
que cet instant
Sur internet
Bibliographie

Les fiches des affinités
Philippe Alexandre
Teri Alves
Jean-Marc Baholet
Gilles Bizien
Sabine Chagnaud
Corinne Cornec Orieska
Nathalie Cousin
Claude du Peyrat
Didjeko
Catrine Godin
Denis Heudré
Yves Heurté
Ali Iken
Xavier Jardin
Ludovic Kaspar
Léah
Liette la Clochelune
Jennifer Morin
Florence Noël
Porfirio Mamani Macedo
Michel Ostertag
Patrick Packwood
Pant
Hélène Soris
Gertrude Millaire
Orlando Jotape Rodriguez
Philippe Vallet
Accueil Affinités poétiques

 

 

 

 

Mais il y a l'écumeur des grands chemins, et le coureur des mers.

René Guy Cadou - les liens du sang

Présentation


 

La poésie a toujours accompagné sa vie, depuis ses premiers poème d’adolescent jusqu’à ceux d’aujourd’hui. Publié très tôt dans des revues littéraires, notamment à la table ronde, la poésie a été la trame de fond de toute sa vie. Après des études techniques, puis d’économie, il a exercé des responsabilités diverses dans des groupes internationaux. Sur le tard, il a entrepris des études universitaires en Histoire des techniques (diplôme de Dea). Il publie également dans des revues papier comme Poésie-sur-Seine, Poésie/Première, le Centre Froissart où il a été lauréat avec son recueil « Loin du silence des étoiles »

Michel Ostertag-


À la surface du corps, vernis, policé, rugosité gommée, veinules effacées, douceur assurée, méandres redressés, volupté au toucher, chaud et froid au contact, par endroit blancheur laiteuse au regard, courbes régulières sous la paume, vibrations légères à certaines heures, volutes parfumées à d’autres, abandon de la pose, laisser-aller de l’esprit et du corps, velours du langage, enivrement demandé…
Le corps d'une femme…




Michel Ostertag -


Je t’attendrai à l’ombre de tes mots d’amour ; à l’abri derrière chacun de tes gestes, chacune de tes phrases, je me glisserai avec ton peigne dans ta chevelure, avec le rouge sur tes lèvres, avec le fard sur tes joues, j’envelopperai ton corps d’un vêtement qui sera comme une étreinte mille fois plus accentuée et qui te parlera de moi jusqu’au plus petit plis de ta peau ; je dormirai avec toi et m’immiscerai dans chacun de tes rêves, même les plus intimes ; à chaque minute, je serai en toi et quand viendra l’heure où nous nous dirons notre dernier je t’aime plus rien de toi me sera étranger.


Michel Ostertag -


Plénitude du néant ; apaisement des sens ; libération des émotions ; plus rien ne compte que moi, que toi, ma respiration se calme, le torrent rentre en son lit, je me sens renaître, la vie a un goût sucré-salé, peu à peu, je reprends possession de mon corps, je devine le jour sous la porte, je tends l’oreille, mon chat saute du lit, tu t’étires contre moi, la clarté solaire peut venir, je me sens prêt pour un jour nouveau.



Michel Ostertag -


De la ligne droite à la ligne courbe,
je te dessine les yeux fermés,
au fusain ou à la pointe sèche,
je trace le profil de ton corps, de tes yeux, de ton visage.
La lumière déclinante, trait à trait,
se pose sur ton visage,
porte son ombre sur tes cheveux comme une caresse ; tu te laisses bercer par la légèreté d’un sommeil d’après-midi.
Le crayon me tombe de la main,
je referme le grand cahier aux pages blanches, je m’allonge près de toi et veux partager tes rêves secrets…



Michel Ostertag sur internet

     

  • salon de lecture de Francopolis où vous trouverez également de nombreuses chroniques et notes de lecture
  • anime sur le site écrits-vains « La boîte à images » et « Les balades parisiennes de l’Oncle Jérôme »

 

Bibliographie
Recommander ce site Tous ces extraits sont tous droits réservés - Demandez l'autorisation à l'auteur pour les reproduire