TERRE à CIEL Poésie d'aujourd'hui

Affinités poétiques - Pant

 

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Mais il y a l'écumeur des grands chemins, et le coureur des mers.

René Guy Cadou - les liens du sang

Présentation


Au service des mots depuis quelques années, j'ai pris depuis 2003 un chemin plus large et plus spécialisé grace à l'appel qu'un texte à fait germer en moi, depuis je joue de la déstructuration et de la dissociation du langage, en cassant les structures classiques mais en conservant la musicalité et le souffle. Tout thème est basé sur l'ombre de mes abysses où naissent quand même parfois quelques grains de lumière, tout est né hors de moi, enfant d'une enfance sans but et sans raison, homme avec une mémoire de dentelle où les trous me font tourner fou quand je me rends compte du vide natif.

D'une encre de cendres comme celle primale, d'une mine du charbon le plus sombre, du chaos de la nuit est quand même née la lumière, et à l'ide antique s'en parsèment quelques uns dans mes textes de ces grains de lumière dans une nuit sans fond...

Une parution dans un recueil de finalistes d'un concours de poésie dans les années premières des 90, tout le reste s'est déposé sur le net à son ouverture littéraire tel la liste ancienne poésie-fr, le site écrits-vains et quelques autres. Ce jour reste à paraitre dans la revue Acacia de février et de mars 2006 quelques uns de mes textes.

Mais je me tais, rien ne sert de se dire quand on prefère le lire.

Pant - Tu-e


Tue l'invente
ce moi
qui brûle jusqu'à les moi
jusqu'à l'émoi
Tu
sou-p-t-ire loin de colère
d'aussi beaux raisins
qui or-ont d'aussi belles raisons
que ces baisers tissés
par nos souffles
dans les poumons de la stase

à se jouir
à se nuir


Pant - T'erre


A tendre l'espace attendre les spasmes revoir les mots scions les tripes aux
coeurs
ruines d'un soir d'un mauvais cas qui s'avance
au tiers de l'hiver
au tiers de l'hydre verte
au tiers de nos enfers
au tiers supplément t'erre
et si j'arrêterai

A tendre ire commençant
haut commencement
tout recommençant comme la lassitude ruine les veaux instants
insatiables mégères qui langues longues et chargées soufflent le fer comme l'eau
vive voir acides aux yeux gris délavés

au quart le renouveau
l'heureux nouveau renouant en veau sa peau lacée
vous voyez i can see the future
aux suées des vents destinés aux enfers je parlerai encore à ces vastes mots
de chairs menthes
froides si froides vomies frigides errent
lassantes

au tiers de l'hiver
au tiers de l'hydre verte
au tiers de nos enfers
au tiers supplément t'erre
et si j'arrêterai

exactly the same dit jour nuit tout appareil
acier que rien ne produit
laquais des riz noirs aux potées de lune et terre
je ne me lance pas
je ne me tance plus
exactly the same
re dit
exactly the same

A tendre ire vive au plein vent
haut recommencement punaiser la faconde je l'aurai vite tu savais où étais la suite
tu me parlais encore de fuite
en saisissant tes peaux de gants
en salissants des gants de peu
je les sens toi qui tombent j'en suis heureux je t'orai vide si je vomissais au large
you can use it to believe
attendre aux rives je saisis le dessein même si tu ne guettes
j'en sais si laids deux seins flasques outres qu'ils sont vides ou qu'ils attisent au sol quand ils sont plaints
au dos lascifs au dos lassant cil aile hait trio jeune la jaune nous hisse tapis elle nous tisse persan elle nous tisse lassant corps lascif renaclant au cuir massif pleine peau qu'elle ne saurait même pas tanner son coeur racorni par les songes creux.

  

Pant - Saint Nicola

 
« Elle s'appelle SaintNicola », elle le disait comme elle le pensait, avec des lueurs dans l'espoir. Car elle parle d'Elle pas d'un moi isolant. « Elle se nomme SaintNicola » et elle rêve plus souvent qu'elle ne veut libre le vent à vivre. De ses yeux livres comme des pages de souvenirs dans chaque regard, comme des plages sur Délivrance aux longueurs de sable iné-galets.

SaintNicola est d'abord une enfant ou une femme ou un calembour à la vie. Elle porte sa chevelure jusqu'au reins et parfois au delà, profilant ses mèches noires pour neutraliser toute impression figée. Elle apparaît comme le lendemain dans une situation sans issue, elle est le courant d'air langoureux qui subvient à l'aube de la nécessité. Elle est sentiment comme une page de Baudelaire, elle est sensualité comme Eve se livrant nue à tout mensonge.

A l'attendre je ne me sens plus à coté mais plein de sa vie comme de la mienne il n'est que de l'entendre pour ses idées collantes en hauteur plutôt pour ces tendances actuelles de virer tout aux bas.

SaintNicola aime les plumes qui volent contre nos chairs, aime le silence qu'elle peut peupler de ses sourires souvenirs et se livrant à toute aise reste dans la présence plus que dans l'offrande à converser. Je l'ai croisée ce matin aux chemins de l'aurore, à l'attendre ou à m'attendre je ne sais dans quel sens tout cela s'est fait. Elle est belle et quand elle se tend et me prend dans ses bras je ne connais plus de choix, elle sait SaintNicola profiter de mes pas m'avant-centre sur le chemin et quand elle est là reste avec moi plus que je ne suis avec elle car je suis si souvent perdu dans mon chemin que je ne rêve plus que de mots à renier ma foi s'agençant en titres en paragraphes les uns contre les autres et avec tout cet espace pour libérer le silence, même et surtout quand c'est un silence à propos de toi SaintNicola.

Tant d'années passées sans s'aimer
Et te voilà nous croisant les doigts
Quelquefois on se verra
Les mots poussant l'aube et l'autre
Dans un conte fort nommé nuit
Tu penses quoi de cette soie
SaintNicola. ?

Je ne peux signer SaintValentin
Mes nids se trouvent plus près de l'ombre du soir
Que du sauvage de mes nuits.

Pant - El a Cid


Je ne sais
ce que tue
Désir
Rimmel comme fleurissait
le ciel au loin bleu
ta main tenant
là plume
et ton écriture

Heureuse voilà les émaux
comme recuite dans la piété
ce que le vent
entonne
dans la fonte des beiges
c'est vient vers l'amer
comment faire terre à la lune

Vole Vole vers le magma
c'est si chaud qu'il saura c/h/anter
dé-cape
dé-cid vers la lointaine Madrid
et les maures en souffrances
tu as les pieds dans l'acte de foi
et tu le vois ça brûle
et ça fais de toi ma brune

sans rire
bouche en bouche
dé-voile ma langue
dé-volue à la gangue
de nos mots velus

agrippe en griffe
le silence n'est plus vide
n'est plus vie
ma terre en exil
et ta peau qui s'éloigne
ma chair tu t'effaces et c'est clair
pour toi
ma ville illisible
au fort Est

 

Pant - Guerre Atteinte


Les mots la mort la boue et les rumeurs qui creusent le trou
désoccupant toutes les rivières veines acculées
mais je sais que tu perds tes larmes qu'il y a le plein dans les limbes
« kill » te plaît de survivre à toute attente et de venir toucher mes patentes
tu n'auras rien tu ne sais plus que le souvenir de toi m'a déçu
rien non plus rien ne te correspond sauf l'infime ou l'infirme lueur du reste de mes soucis
non ne pleure pas c'est bien inusuel
tu n'y arriveras pas nue tu ne te sais aviser que les mots sur ta chair à viande
des calamités sûr que tu trembles c'est le cancer pas les poissons c'est le taureau bientôt coupé
qui perd là lui aussi son venin comme toi le scorpion dans mes veines

Les mots la viande debout toi qui bascule à genoux
et tes larmes neuves à peine apprivoisés j'aimerai bien savoir où ça se vend tout
sur une montagne au bord d'un col au prix de quelques verres d'alcool
les mots les larmes tu crois connaître mais la croix de ton mépris ne coche que la case de l'incendie
les pleins de coton et de laine n'étoufferont rien des flammes que tu m'a lancées
guère atteinte
à peine reteinte
toi mes genoux une pale histoire de culs mêlés qui rivés entre deux clous ne t'ont jamais déshabillée mais les cauchemars ont mauvais goût de ton coté tu laisses l'haleine se charger elle même de mauvais colliers de perles bien inhabituelles qui coupent avant de se dissoudre dans ce vinaigre plein le verre à coudre toi pliée sur les coudes te voulant attachée plus qu'attachante attends t'es vraiment chiante et ton humeur thuriféraire me laisse des nausées légendaires façon proche de Noël oui tout ça approche comme le moment qui s'apprivoise non

Guerre éteinte
les mots la morts les boues les sanies que tu sors des rivières des veines des artères ce sang que tu ne vois que vert pourri sans tendresse sans rougeur presque saumâtre tu perds ton talent tu as la vision morte tu ne vois pas la rougeur de ma passion de mes alluvions en l'espèce du Nil sans la tentation non sans la teinte action guerre éteinte

« Kill » te plaît de me buter comme assoiffé je sais tu pleures au moins en mots tu crois éprouver les maux mais tu es morte cancer tu es morte vers solitaire tu es ivre vers légendaire tu files vers les enfers et s'il te plaît reviens le coeur repeint reviens le corps sali reviens l'âme en désordre tout au coin de la folie et en hiver encore atteinte que je te plaise à te mourir comme à te nourrir de foies macérés de bile
guerre atteinte,


Pant sur Internet

 

 

Bibliographie


  • recueil Postésie des nominés du concours dans les années 90
  • revue Acacia du site mille poètes de février ( au aussi de mars et d'avril ) et surement après aussi.
  • recueil Ecri(t)s dans la nuit et G(r)ains de lumières aux editions Guy Bouilianne, mille poètes


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