TERRE à CIEL Poésie d'aujourd'hui

Affinités poétiques - Corinne Cornec Orieska

 

Sur Corinne Cornec Orieska
Présentation
Les pensées
Langage nu
Ainsi soietn-ils
Sans titre de solitude
Sur internet
Bibliographie

Les fiches des affinités
Philippe Alexandre
Teri Alves
Jean-Marc Baholet
Gilles Bizien
Sabine Chagnaud
Corinne Cornec Orieska
Nathalie Cousin
Claude du Peyrat
Didjeko
Catrine Godin
Denis Heudré
Yves Heurté
Ali Iken
Xavier Jardin
Ludovic Kaspar
Léah
Liette la Clochelune
Jennifer Morin
Florence Noël
Porfirio Mamani Macedo
Michel Ostertag
Patrick Packwood
Pant
Hélène Soris
Gertrude Millaire
Orlando Jotape Rodriguez
Philippe Vallet
Accueil Affinités poétiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il y a l'écumeur des grands chemins, et le coureur des mers.

René Guy Cadou - les liens du sang

Présentation


Née en 1972 dans le Val de Marne, Corinne Cornec Orieska écrit ses premiers textes en 2003. Elle a un goût prononcé pour la nature, notamment pour les chevaux. Elle est membre de l'équipe de l'Aurore poétique entre 2004 et 2005



Corinne Cornec Orieska - Les pensées


Les fleurs pensent
parfois
la nuit

Et si leur dos est voûté
comme deux paupières closes

Et si leur ombre
n’habite plus l’instant
mais s’enroule autour de l’aube

Et si les fleurs pensent
parfois
à la nuit

C’est que de leur silence
elles apprennent à aimer

 

Corinne Cornec Orieska - Langage nu

 

Sur ta bouche
des mots - sable


Il suffirait d’une ombre
pour crier les déserts

Quand le cœur est muet
il n’y a que lui qui
prononce

 

Corinne Cornec Orieska - Ainsi soient-ils


Ainsi
dans tes yeux
ces murs ocre bleus
déchirés

Ces nénuphars
posés
entre
l’humeur aqueuse
et cette vitre-là

- ton regard

 

Corinne Cornec Orieska - Sans titre de solitude


J'ai rêvé ce soir
que je n'existais pas
Le soleil se moquait bien de la contenance des choses
et pour la dernière fois
            j'ai pleuré


Ce soir
le monde a perdu le monde
chaque voûte du ciel
ressemble à l'inachevé de l?homme


Et ce vieux tambour qui se cogne
ce sale tambour
... il boit, il désespère
contre un diaphragme de silence

Ce terrible silence ?

 

Corinne Cornec Orieska sur internet

 

Bibliographie

 

  • 1 – Recueil :
    « Sans titre de solitude » Editions Poietes, juillet 2005
  • 2 – Revues :
    Alter texto, n°8, juillet 2004 et octobre 2005
  • la revue littéraire « An Amzer » n° 35 et 37
  • dans la revue « L’ascaris » n° 3 et 4 (Québec)
  • participation au concours 2005 « Poésie du point du jour» sélection dans l’anthologie 2004 – 2005 publié en juin 2005 d’un poème
  • publication dans « Les cahiers de poésie n° 2 et n°3 »

     

Recommander ce site Tous ces extraits sont tous droits réservés - Demandez l'autorisation à l'auteur pour les reproduire