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Photo Cécile Guivarch- Thé au Maroc
Gilles
Bizien - Guetteur de bleu... |
Guetteur de bleu, demeures zénithales.
Tarde la nuit - ses îlots lactaires - Aile écriture,
ce qu’illustre les vents, d’un baiser, d’un
signe. Etreint par la joie, la gaîté seule.
Gilles
Bizien, tous droits réservés
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Gertrude Millaire
- Reflet d'été |

Est-ce pour l’écoute que l’eau
parfois s’immobilise et prend à bras le corps le
ciel dans sa fluidité ?
dissiper un malentendu du vent
donner aux arbres leur reflet de vie
ne pas brouiller l’appel du soir
et si c’était pour nous
arrêter le clignotement de nos travers
voir notre propre visage dans le cosmos
entendre différemment la rive dans son recueillement
palper le pouls de nos galaxies intérieures
certains soirs d’été à la renverse
le paysage nous habite.
Photo et poème Inédit
de Gertrude
Millaire - tous droits réservés
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Ludovic
Kaspar |
L’herbe folle du ciel
Fouette mon visage
A 300 kilomètres heure
Mes yeux sont une vitre
Imbibée de lumière
Et d’airs climatisés
Faire la course aux nuages
De Paris à Arras
Vos billets s’il vous plait !
Ludovic Kaspar - tous droits réservés
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Liette
La clochelune - 2 poèmes |
sur le pont des songes
dialogue en langue des signes
l'oeil est à l'écoute
l'ange d'hiver aile bée
ouvre un ciel par la portière
........................................................................
en un jet
en un jet je vide mon rêve à ta santé
pur jus de peau à s'enivrer
la goutte tombe dans les étoiles
le sexe croqué en croissant
craque croque grignote
les miettes à vider le désir
suce bouffe respire
les vies à violer les soupirs
ça saigne ça gicle ça tangue
j'ai le mal des mots
brisée, beuglante, j'avale ma mémoire
la mémoire m'engrosse comme une mer
vers ma pâle histoire, je débarque et traîne
casser le présent, encroûter le corps
j'ai mal à la mer
mal à la mémoire
liette
la clochelune- tous droits réservés
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Didjeko
- Racines |
Il n'est pas de racines si
Profondes
Que l'on ne puisse s'en passer
Mais
Se savoir arbres
Un peu
A l'ombre de nous-mêmes
D'ailleurs
Je suis de nulle part
Et
D'autre part
Je vais
La terre à peine sous mes pieds
Didjeko
- tous droits réservés
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Xavier
Jardin - Moisson |
champs naufragés
du
crépuscule
sous la lumière des sentiers
battus
d'attente
les vagues des blés
arrachent
à la terre
un cri emmêlé
aux franges
du ciel
ici là
le vent glane un épi
à chaque caresse
une main moissonne l'écume
d'or
le chant mystérieux des sèves
eau éclat rêve
Xavier
Jardin - tous droits réservés
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Jean
Marc Baholet - agence générale des druides |
I
Avec la poussière des volcans lunaires
j’ai rompu toute mesure
En surface
la terre creusée par l’espace
le vide resplendit comme un grand cri
rabote la peau
où s’amassent les songes-creux
De tout mon poids
je pèse sur le cerceau bleu
royaume terrestre
et les branches séculaires du chêne
agence générale des druides
irriguent la peau
Le rire figent les oiseaux-tonnerre
Jean-Marc
Baholet - tous droits réservés
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Mais il y a l'écumeur
des grands chemins, et le coureur des mers.
René Guy Cadou - les liens
du sang |
Teri Alves- Au tendre d'aube |
Dans les prémices
De l'aube qui réduit la nuit
En vestiges
D'encre éparpillés
Apprendre le repentir
- Qu'une larme vers
elle se laisse emporter...
En ultime éclat ne cessant
or
Teri Alves, tous droits réservés
Visiter Le
fané des brumes et Lune
amère
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Corinne
Cornec - Langage Nu |
Sur ta bouche
des mots - sable
Il suffirait d’une ombre
pour crier le désert
Quand le cœur est muet
il n’y a que lui qui
prononce
Corinne
Cornec, tous droits réservés
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Ali
Iken - Enlacer la terre
jusqu'au jaillissement du ciel |
Le moi
Mon miroir
sa veste et ses actes
rectilignes
asséchés sur les nuages
jusque dans les joues
roses
où l'espace s'allonge
Moi
Ali Iken, tous droits réservés
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Hélène
Soris - Révolte du ciel |
Récolter la pluie
y lire
les refus du ciel
ses colères
l'image de la terre
a blessé le soleil
Hélène
Soris - tous droits réservés
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Gertrude
Millaire - Presque Trop |
Un bleu
presque trop bleu
enveloppait mes départs
trop fragiles
écartelés entre
l'éloignement d'un ami
et la proximité de l'âme
un retour fait
de recommencements
Gertrude
Millaire - tous droits réservés
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Orlando
Jotape Rodriguez- 23 mai et 25 mai |
23 mai
Des perroquets et des chats et des pies
des mots d'amour et puis des coups d'épée
et des traités dits constitutionnels
des téléthons des carnages des rires
de l'encre noire et des nuages bleus
l'espoir est mort quand revient la lumière
et le train sort de la nuit du tunnel
n'oublie donc pas de payer tes factures
fermer le gaz mettre le nez au vent
et chaque jour d'écrire un ptit poème
25 mai
Qu'on rie ou pleure elle tourne toujours
notre planète avec les galaxies
un cataclysme est moins qu'une poussière
dans l’œil du monde et l'eau coule toujours
les bombardiers font leur sale boulot
le rossignol sur une branche en fleur
pousse une aubade à sa belle envolée
le ver de terre explore le terreau
et moi, heureux, de l'ennui plein les mains,
j'écris ces vers sans penser à demain.
Orlando Jotape Rodriguez - tous droits réservés
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Yves
Heurté |
Il était une fois au milieu du ciel
un trou minuscule où l’étoile creusait son terrier.
il y avait une fois sur la terre un grillon qui s’en fichait.
Et par bonheur, il y avait moi, et je savais.
*****
Langueur du vide
La nuit, il * fait la belle *. On le retrouve penché
sur une flaque où valsent comme des moucherons autour des bonnes
joues de la lune ces nuées de monstres de l’univers.
Là, et rien que là un étrange ennui d’exister
le prend. Une langueur de vide. Il se demande :
« Pourquoi une seule mort après avoir couru après
tant de bonheurs ? »
*****
Aider l’aurore
Il faut aider l’aurore à ouvrir nos
chemins, comme on aide les mots à se faire une place à
l’ombre d’une main.
Yves
Heurté - tous droits réservés
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Léah
- Mendiante de diamants |
J’attendrai
qu’elle monte sur mes yeux qu’elle s’installe
Se révèle ma face cachée
Debout contre elle
je contournerai ce mur impossible
pour sculpter sa face et ma nuque
dans le même continu
Léah
- tous droits réservés
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Denis Heudré
- Caillera |
vie
trop tôt ébréchée
par l'absence de sillage
silences fomentés
sous des cendres d'amertume
trop longtemps retenus
et trop vite explosés
Denis
Heudré - tous droits réservés
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